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Nous dormons de moins en moins
Indispensable pour notre équilibre, le sommeil est devenu un mal de nos sociétés modernes. En France, la durée moyenne du sommeil a ainsi chuté de 1h30 en 50 ans et oscille entre 6h30 en semaine et 7h30 en week-end, où les adeptes de la grasse matinée cherchent à récupérer du manque de sommeil accumulé.
Le manque de sommeil impacte certaines fonctions de notre cerveau
Une étude de scientifiques polonais publiée dans la revue PLOS ONE est allée plus loin dans l’expérience en mesurant l’impact de la privation de sommeil sur nos fonctions cérébrales et cognitives.
Pour ce faire, pendant 10 jours l’équipe de recherche a privé volontairement un groupe de patients d’un tiers de leur sommeil (environ 2 heures par nuit). Puis, elle leur a fait passer des tests cognitifs après un délai de 7 jours de retour à la normale.
En analysant les résultats des tests opérés, les chercheurs polonais ont démontré que les patients n’avaient pas récupéré la totalité de leurs paramètres neuro-physiologiques. Ce qui induit que les fonctions du cerveau, malgré ces 7 jours de retour à un sommeil normal, n’avaient pas retrouvé leur niveau initial d’avant la privation de sommeil.
L’étude du processus de récupération après une période prolongée de sommeil restreint révèle des différences dans les réponses comportementales, motrices et neurophysiologiques.” – déclarent les auteurs de l’étude.
Une nouvelle preuve que bien dormir est essentiel pour notre organisme alors que le manque de sommeil s’avère un facteur de risques accrus d’accidents de santé (maladies cardiovasculaires, obésité, diabète, cancers, …).
- Après 10 nuits trop courtes, une semaine de bon sommeil n’est suffisante pour retrouver toutes ses capacités cognitives.
- De manière générale, une dette de sommeil prolongée dans le temps aura des séquelles sur notre organisme qui impacteront notre santé.